Gauchistes, réveillez-vous !

Oui, amis gauchistes, je pense qu'il est temps de se réveiller, de réagir, d'agir, avant que l'évolution des évènements ne nous dépasse !

Lu ce soir dans la presse, et sur le même canard en plus, et articles mitoyens :

Philippe Poutou candidat du NPA pour 2012

Il a été désigné avec 53% des voix pour prendre la suite d'Olivier Besancenot. 

Philippe Poutou, ouvrier dans l'automobile (c) Afp Philippe Poutou a été désigné officiellement samedi 25 juin candidat du Nouveau parti anticapitaliste à la présidentielle. Il a la lourde tâche de succéder à Olivier Besancenot.

Réunis à l'université de Nanterre en conférence nationale, les délégués ont désigné, après des débats longs et parfois tendus, l'ouvrier CGT de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), à 53% des voix (122 pour, 50 contre, 11 abstentions et 47 n'ayant pas pris part au vote).

"Il y a clairement un repli identitaire"

Un vote serré dans une ambiance de division. Car le vote des congrès locaux coupant quasiment en deux le NPA, a aussi été confirmé : 50,4% des délégués soutenant la ligne "identitaire", contre 40,1% favorables à des discussions avec le reste de la gauche radicale dont le Front de gauche (FG), pour l'après-2012.

"Il y a clairement un repli identitaire" dans le NPA, a déploré Pierre-François Grond, homme fort de la minorité.

A la tribune, plusieurs militants se sont aussi demandé pourquoi aucune des deux femmes porte-parole, Christine Poupin ou Myriam Martin, n'avait été désignée. Myriam Martin, émue, a estimé que la commission des candidatures qui a récemment sorti le nom de Philippe Poutou, avait été mise en place pour "éviter" la sienne.

Le candidat, totalement inconnu "sauf dans (s)on usine", a lui, appelé à une campagne "collective". Celui qui fut tête de liste NPA aux dernières régionales en Aquitaine (2,52%) et aux législatives de 2007 avec la Ligue communiste révolutionnaire (2,7%), aura en tout cas fort à faire pour remplacer Olivier Besancenot, représentant de la LCR en 2002 (4,25%) et 2007 (4,08%).

Faire "campagne avec ardeur"

Ce n'est que début mai que le facteur de Neuilly a fait savoir qu'il ne rempilerait pas, face au "piège de la personnalisation".

Celui qui faisait l'unanimité au NPA a alors plongé son parti dans l'embarras, très vite tiraillé entre ligne dure pour Christine Poupin (comme M. Besancenot) et poursuite du dialogue avec le FG pour Myriam Martin, toujours en totale indépendance du PS.

Dans les sondages, Olivier Besancenot oscillait entre 4 et 11%, devançant systématiquement Jean-Luc Mélenchon (FG). Désormais, le candidat NPA plafonne à 1 ou 2%, loin derrière le coprésident du Parti de Gauche (7 à 10%, CSA).

Souhaitant faire "campagne avec ardeur" au côté de son successeur, Olivier Besancenot a récemment rappelé qu'en 2002, alors "jeune facteur" partant "à l'assaut de la politique", il avait "flirté pendant longtemps avec les 1%".

"Ca aurait été plus simple que ce soit encore Olivier"

Il n'empêche: "ça aurait été plus simple que ce soit encore Olivier", comme "il est très populaire", reconnaît Alain Krivine, même si l'ex-fondateur de "la Ligue" pense qu'un ouvrier automobile, c'est "pas mal, surtout qu'il travaille dans une des rares entreprises où on a sauvé des emplois".

Mais dans un NPA passé de 9.000 membres à sa fondation en février 2009 à seulement 3.100 votants aux derniers congrès locaux, certains s'alarment.

"On n'est plus très loin de la LCR", déplore Pierre-François Grond, proche de Myriam Martin. Mais s'il y a du "découragement chez certains", il n'est "pas question" de scission, assure Guillaume Liégard, de la même tendance.

"Il faudrait que Grond et ses amis sachent dire que les voies porteuses d'espoir, c'est le Front de Gauche", souhaite Christian Picquet (Gauche unitaire, ex-LCR). Car, pour lui, "la majorité actuelle s'engage dans une guerre picrocholine avec Lutte ouvrière" sur "l'ultra gauche la plus sectaire".

Reste désormais au NPA à trouver les 500 signatures pour se présenter en 2012. "Peut être plus compliqué sans Olivier", confie un cadre.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110626.OBS5888/philippe-poutou-candidat-du-npa-pour-2012.html


Ce mot...

...On ne l'entend nul part et pourtant il est là. La présidente du Front National (extrême-droite) en a fait la promotion, jeudi, lors d'un débat sur France 2. Ce mot...

Marine Le Pen

 Le Pen a fait ce jeudi un éclatant et sinistre numéro sur le plateau de France 2, broyant tout sur son passage pour promouvoir ? Pour promouvoir quoi ? Ce mot…

 Ce mot je ne le lis ni l’entends nulle part mais il me taraude l’esprit, un mot, un mot nouveau dans le paysage politique français contemporain. On nous rappelle justement que la vague fasciste qui a déferlé sur l’Europe du XXe siècle a été le wagon de queue de la crise de 29 ; une crise économique quand la nôtre est globale, économique, écologique, politique, morale…

 Elle pousse les peuples et les nations à la contorsion face au reste du monde qui fait rendre gorge aux plus faibles, dans une Europe fourbue l’immigré est son bouc-émissaire, en France la droite au pouvoir souffle sur les braises qu’a allumées l’extrême-droite par xénophobie géologique, la gauche est atone et voici que le FN vaguement débarrassé de ses défroques pétainistes et impérialistes se pare des habits raccommodés du souverainisme (qui a ses lettres de noblesse à droite comme à gauche) et endosse l’anti-libéralisme – le néo-capitalisme faisant feu de toute son arrogance pour se faire détester –, ramassant toutes les casseroles au cul d’un peuple déprimé : l’euro et l’inflation, la globalisation et le sauve-qui-peut économique, l’immigration et l’identité nationale, la pauvreté et la crispation sécuritaire…

 Pas vu, pas pris – je veux dire sans l’ombre d’un début de solution, je t’emballe le paquet dans un papier bleu marine, entouré d’un ruban tricolore… Et si le FN était au second tour ? Et si le FN était au second tour face à un candidat de gauche ? Et si le FN l’emportait après que le parti de Sarkozy eut ressorti son ni-ni de la honte ? Vous vous souvenez du résultat des élections de mars 33 en République de Weimar : le triomphe démocratique du national-socialisme.

 Je n’insulte pas, je ne brandis pas l’horreur nazie. Simplement, logiquement, j’accole les deux mamelles de la logorrhée frontiste : le peuple contre l’étranger, en espérant que ce soit le peuple déchaîné contre l’étranger repoussé… Pas de quartier, pas de nuances, la bi-nationalité remise à l’équerre – tare essentiellement franco-algérienne, ce qui prouve que le FN n’a pas digéré la souveraineté de l’Algérie. Le peuple contre l’ennemi extérieur et le peuple contre une oligarchie intérieure désignée à sa vindicte ! Le peuple vainqueur d’une révolution nationale, retranché derrière ses frontières, sûr de son bon droit, solidaire de rien qui puisse survenir ailleurs ! National-populisme, ce mot… Brrr !

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/123967;ce-mot.html



SVP, amis gauchistes, au lieu de faire semblant de vous indigner pour copier les espagnols et les grecs, si vous regardiez comment ça tourne chez vous, chez nous ...

Mélenchon, dissident socialiste, vient de phagocyter le PC, le NPA ne fait parler de lui que pour dire qu'il est en déconfiture car Olivier cesse de le représenter, LO brille une fois de plus par son absence, les anars ont peur de se manifester depuis que Coupat, et le village de Tarnac sont devenus de médiatiques hyper-terroristes ultra-dangereux, alors qu'ils n'avaient rien fait, ..., et pendant ce temps qui récupère les voix des mécontents ?


Debout les gars, on se ressaisit ; tout ceci n'est que machinations multiples pour garder en place les puissants secteurs instaurés, en liquidant tout ce qui pourrait compliquer leur réelection !

Debout, debout, et vite !! (mon cerveau m'envoie déjà les images du 20 heures de je ne sais plus quel jour de 2012 ... j'ai peur, je ne veux pas !!)

 

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021