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Les enfants des rues

Les enfants des rues

 


Guerres, archaïsmes des structures sociétales, industrialisation sauvage et désordonnée, démographie galopante, désintégration des liens sociaux sont les effets les plus destructeurs sur des millions d’enfants qui semblent ne voir le jour que pour sombrer aussitôt dans la nuit.

Pour un enfant sur dix environ la rue est devenue son foyer


120 millions d’enfants dans la rue
120 millions c’est le chiffre estimé aujourd’hui par des études conjointes du BIT (Bureau international du Travail) et l’UNICEF du nombre d’enfants qui vivent dans la rue, la moitié de ces enfants vit dans le continent sud-américain et 30 millions en Asie.

120 millions c’est le chiffre estimé aujourd’hui par des études conjointes du BIT et l’UNICEF du nombre d’enfants qui vivent dans la rue, la moitié de ces enfants vit dans le continent sud-américain et 30 millions en Asie.

Les enfants de la rue 2Qui sont les enfants des rues ? :
Les enfants des rues ont entre 5 et 16 ans, mais il est courant d’en rencontrer qui ont à peine 3 ou 4 ans aux côtés de frères plus âgés qui assurent leur protection. La majorité des enfants des rues sont des garçons. Les filles ont en effet moins visibles dans la rue pour deux raisons :

 * La première est qu’elles sont moins aventureuses et hésitent plus à quitter leur milieu familial même lorsque les conditions de vie sont exécrables.
* La seconde raison est qu’elles travaillent de façon moins visible comme domestiques, ouvrières dans des ateliers clandestins ou comme prostituées dans les établissements spécialisés.

Dans la majorité des cas, les enfants des rues sont issus de familles nombreuses rurales que le mirage des villes a poussé à migrer. Actuellement près de la moitié de tous les enfants des pays en voie de développement vit dans des agglomérations urbaines, c’est à dire pour la plupart dans des bidonvilles.

Les enfants des rues ne rentrent pas tous dans la même typologie. Bien que la situation de chacun de ces enfants soit tragique les organismes spécialisés les classent en 3 groupes :

1) Les enfants qui ont conservé une relation constante avec leur famille c’est à dire qu’ils vivent avec leur famille dans la rue.
2) Les enfants qui travaillent dans la rue, y passent leurs journées et une partie de la nuit, mais qui gardent un contact permanent avec leur famille qui possède un domicile, même précaire. L’action de ces enfants dans la rue est souvent un apport économique non négligeable à la famille. Leur présence dans la rue est également liée à de graves problèmes familiaux.
3) Les enfants démunis, qui n’ont plus aucun contact avec leur famille ce qui constitue les situations les plus critiques. Leurs origines sont diverses. Ils peuvent être orphelins, enfants réfugiés ou déplacés, avoir été chassés de la maison pour réduire le nombre de bouches à nourrir, avoir été abandonnés par des parents qui n’arrivent pas à survivre ou encore fugueurs comme c’est le cas dans de nombreux pays occidentaux.

Une vie terrifiante :
Une fois à la rue et livrés à eux-mêmes, les enfants, le corps rongé par la crasse et la vermine dorment sur des bancs ou à même le trottoir. Les plus débrouillards se construisent des abris en carton. D’autres, comme en Russie vivent dans les égouts. Pourchassés par la police, livrés à l’indifférence générale ces enfants ont très peu de chances de trouver assistance. Seules les ONG (Organisations Non Gouvernementales), lorsqu’elles existent, tentent d’apporter un réconfort. Ici où là des initiatives individuelles voient également le jour. Beaucoup d’enfants vivent en bandes, se livrent à la délinquance et survivent grâce à la rapine et la mendicité.

Une fois à la rue et livrés à eux-mêmes, les enfants, le corps rongé par la crasse et la vermine dorment sur des bancs ou à même le trottoir. Les plus débrouillards se construisent des abris en carton. D’autres, comme en Russie vivent dans les égouts. Pourchassés par la police, livrés à l’indifférence générale ces enfants ont très peu de chances de trouver assistance. Seules les ONG (Organisations Non Gouvernementales), lorsqu’elles existent, tentent d’apporter un réconfort. Ici où là des initiatives individuelles voient également le jour. Beaucoup d’enfants vivent en bandes, se livrent à la délinquance et survivent grâce à la rapine et la mendicité.

Les métiers de la rue :
Beaucoup des enfants des rues exercent une activité laborieuse. Les petits métiers pratiqués sont les mêmes sur tous les continents. Il s’agit en fait d’une incessante quête quotidienne pour trouver de quoi subsister non seulement pour eux-mêmes mais aussi, le cas échéant, pour leur famille. Deux situations sont à considérer :

Beaucoup des enfants des rues exercent une activité laborieuse. Les petits métiers pratiqués sont les mêmes sur tous les continents. Il s’agit en fait d’une incessante quête quotidienne pour trouver de quoi subsister non seulement pour eux-mêmes mais aussi, le cas échéant, pour leur famille. Deux situations sont à considérer :

1) Le travail organisé par la famille c’est à dire que l’enfant est le vecteur économique de celle-ci à qui il reverse la recette de son activité qui est généralement issue de la vente.
2) L’enfant abandonné qui crée son propre emploi pour survivre. Il est porteur devant un supermarché, livreur, gardien ou laveur de voitures, cireur de chaussures, vendeur de différents produits, nettoyeur de tombes comme au Pérou, tireur de pousse-pousse ou pousseur de chariots-taxi comme aux Philippines….

Les dangers de la rue :
Les enfants des rues rencontrent des dangers et des dérives qui leurs sont souvent fatals.
Ils sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles.
Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. D’ailleurs, dans la plupart des pays, la prostitution des filles et des garçons se banalise et constitue une source de revenus pour les enfants.
Enfin la plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits. En fonction du pays ils consomment la coca, la marijuana, les déchets de cocaïne (bazoca), le cacao sabanico dont les pépins sont hallucinogènes ou encore des mélanges tel que le pipo en Colombie ( mélange de lait, d’alcool local et d’essence).

Les enfants des rues rencontrent des dangers et des dérives qui leurs sont souvent fatals.Ils sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles.Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. D’ailleurs, dans la plupart des pays, la prostitution des filles et des garçons se banalise et constitue une source de revenus pour les enfants.Enfin la plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits. En fonction du pays ils consomment la coca, la marijuana, les déchets de cocaïne , le cacao sabanico dont les pépins sont hallucinogènes ou encore des mélanges tel que le pipo en Colombie

 

Enfant qui sniffe de la colleMais la vraie drogue des pauvres la plus répandue est la colle de cordonnier. On la verse dans un sac en plastique avant de la respirer. Il arrive également que faute de colle, les enfants débouchent les réservoirs d’essence des voitures pour en inhaler les vapeurs. Dans les pays industrialisés ce sont le crack et l’extasie qui font le plus de ravages.

 

Les enfants et les « gangs » :
Une des caractéristiques des enfants des rues est leur rassemblement en bandes ou en gangs qui comptent en général entre 10 et 20 membres mais qui peuvent atteindrent 50 ou 100 enfants. Dans certains pays ces bandes deviennent de véritables fléaux. Libérés de toutes contraintes sociales, rejetant les lois et les institutions, elles ont leur langage, leur code, leur territoire, leur organisation et vivent principalement de vols, de cambriolages et d’agressions. Mais le risque le plus grand pour ces enfants est de se faire enrôler dans un véritable gang criminel qui va les utiliser pour le trafic de drogue, la mendicité, le vol, les agressions armées et quantités d’autres activités illégales.

Une des caractéristiques des enfants des rues est leur rassemblement en bandes ou en gangs qui comptent en général entre 10 et 20 membres mais qui peuvent atteindrent 50 ou 100 enfants. Dans certains pays ces bandes deviennent de véritables fléaux. Libérés de toutes contraintes sociales, rejetant les lois et les institutions, elles ont leur langage, leur code, leur territoire, leur organisation et vivent principalement de vols, de cambriolages et d’agressions. Mais le risque le plus grand pour ces enfants est de se faire enrôler dans un véritable gang criminel qui va les utiliser pour le trafic de drogue, la mendicité, le vol, les agressions armées et quantités d’autres activités illégales.

Quelques exemples :

* En Europe de l’Est, l’utilisation des enfants des rues est devenue un phénomène très préoccupant depuis l’éclatement de l’empire soviétique. Les délinquants louent les services des enfants pour écouler des marchandises volées, vendre de la drogue et des armes. Entre 1990 et 1995 le nombre de délinquants âgés de 12 à 15 ans a augmenté de 55% en Russie (source : Office central des statistiques). De jeunes adolescents russes jouent un rôle actif, moyennant finances, dans les nouvelles formes de criminalité telles que le racket ou les enlèvements d’enfants. Les autorités russes prévoient que l’embrigadement des enfants et jeunes adolescents dans le milieu du crime organisé et de la mafia va augmenter de manière considérable dans les prochaines années. Ils seraient près d'1 million dans la rue aujourd'hui (chiffre 2005 - source : Procureur Général de Russie)

* En Italie, la Camora napolitaine, la Ndrangheta calabraise et la Mafia sicilienne se servent de milliers d’enfants pour assumer un très grand nombre de tâches, telles la surveillance, l’acheminement de message, la levée des impôts de protection, la vente de cigarettes et même pour accomplir des crimes. En Sicile on appelle ces enfants tueurs les « Baby Killer ».

Enfants des rues* Aux États Unis, les armes à feu sont la première cause de mortalité chez les enfants et les adolescents masculins. Toutes les deux heures un enfant est tué par balle ! Pas étonnant dans un pays qui compte 200 millions d’armes en circulation et qui relève 25 000 homicides (meurtres) par an. Un sénateur américain, qui se bat contre la prolifération des armes, relevait récemment que son pays compte 31 fois plus de vendeurs d’armes que de restaurants Mac Donalds ! Il ne faut donc pas être surpris de constater que des gosses de 10 ou 11 ans, appartenant à des gangs de rue soient armés jusqu’aux dents. En 1996, plus de 6000 élèves ont été expulsés de leur établissement scolaire pour avoir tenté d’y introduire une arme à feu. Certaines écoles ont même installé des détecteurs de métaux à l’entrée de leur établissement. De récentes affaires ont défrayé la chronique où des adolescents avaient ouvert le feu sur leur camarades. En 1999 on a dénombré 68 meurtres par arme à feu dans les écoles américaines.

Les enfants des rues pourchassés et tués :
Certains pays ont organisé des réactions violentes pour faire face à la prolifération du nombre d’enfants des rues. C’est la cas notamment du Guatemala, de la Colombie, du Pérou et du Brésil. Je citerai par exemple les trop célèbres « escadrons de la mort » au Brésil qui sont financés par des hommes d’affaires locaux qui souhaitent « nettoyer » leurs quartiers des enfants des rues. Ces escadrons de la mort, composés de policiers subalternes et d’officiers de la police militaire, veulent se substituer aux lois estimées trop lentes et inefficaces. Depuis une quinzaine d’années, tous les jours, des enfants, souvent très jeunes, meurent assassinés. A l’instar des escadrons de la mort des milices privées se sont créées dans les pays précédemment cités. La présence importante d’enfants dans la rue assure à ces milices une certaine approbation de la population nantie et donc leur quasi impunité.

Certains pays ont organisé des réactions violentes pour faire face à la prolifération du nombre d’enfants des rues. C’est la cas notamment du Guatemala, de la Colombie, du Pérou et du Brésil. Je citerai par exemple les trop célèbres « escadrons de la mort » au Brésil qui sont financés par des hommes d’affaires locaux qui souhaitent « nettoyer » leurs quartiers des enfants des rues. Ces escadrons de la mort, composés de policiers subalternes et d’officiers de la police militaire, veulent se substituer aux lois estimées trop lentes et inefficaces. Depuis une quinzaine d’années, tous les jours, des enfants, souvent très jeunes, meurent assassinés. A l’instar des escadrons de la mort des milices privées se sont créées dans les pays précédemment cités. La présence importante d’enfants dans la rue assure à ces milices une certaine approbation de la population nantie et donc leur quasi impunité.

Les enfants des rues en chiffres : (source : UNICEF - 1999) :
Dans les pays en voie de développement, 100 à 120 millions vivent dans la rue, soit un enfant sur cinq.

Dans les pays en voie de développement, 100 à 120 millions vivent dans la rue, soit un enfant sur cinq.

· Bangladesh :plus de 3 millions d’enfants âgés de 5 à 15 ans constituent 72 % des miséreux en zone urbaine.

· Cambodge :dans les grandes villes 30 % des sans domiciles sont des enfants. Ce taux ne cesse de croître à Phnom Penh

· Inde :plus de 150 000 enfants sont dans la rue à Delhi et plusieurs millions dans le pays

· Indonésie :on estime à plus de 7 500 enfants réfugiés dans le métro de Djakarta

· Mongolie :près de 43 000 enfants occupent les villes de leur pays

· Birmanie (Myanmar) :plus de 7 000 enfants sont dans la rue dans la capitale Rangoon

· Népal :plus de 9 000 enfants sont dans les rues de la capitale Katmandou

· Pakistan :entre 20 et 45 000 enfants sont dans les rues de karachi

· Philippines :550 000 enfants vivent dans les rues de Manille, dont 50 000 à 80 000 dans le métro de la capitale. Plusieurs milliers d’autres sont recensés dans les principales villes du pays.

· Thaïlande :plus de 180 000 enfants vivent dans les principales villes du pays.

· Viêt-nam :65 000 enfants vivent dans les principales villes du pays dont 7 600 à Hanoi et 18 800 à Hô Chi Minh-Ville. La moitié de ces enfants se prostitue.

· Turquie :plus de 17 000 enfants de 7 à 15 ans subsistent dans les rues d’Ankara en faisant des petits métiers. Ils sont autant à Istanbul. Ces chiffres sont en augmentation après le tremblement de terre de 1999 qui à laissé des familles entières sans ressources ni domicile.

· Chine :10 millions d’enfants clandestins naissent chaque année en milieu rural et cela en marge du planning officiel des naissances qui n’autorise qu’un seul enfant par couple. N’étant pas déclarés, ils n’ont aucune existence légale et sont destinés à rester des marginaux toute leur vie. Ce sont eux qui viennent grossir les rangs des enfants des rues lors des flux migratoires. On compte 300 000 enfants dans les rues de Shanghai et de Guangdong. Dans l’ensemble du pays ils seraient plusieurs millions.

· Nicaragua :16 000 enfants sont livrés à eux-mêmes dans les rues de la capitale Managua.

· Colombie :beaucoup de parents abandonnent leurs enfants pour des nécessités économiques. Depuis le début des années 90 on compte plus de 50 000 abandons par an. Ces enfants viennent grossir le nombre d’enfants dans les rues de ce pays.

· Guatemala :plusieurs dizaines de milliers d’enfants sont orphelins dans ce pays. On estime à 5 000 le nombre d’enfants dans les rues de Guatemala City.

· Russie :chaque année 60 000 enfants fuguent pour fuir les coups, les traitements cruels et les comportements immoraux de leurs parents. Tous vont vers les grandes villes et on estime à 800 000 enfants dans la rue dans toute la Fédération de Russie.

· Zaïre :au moins 35 000 enfants sont dans les rues des principales villes du pays. Dans la capitale Kinshasa, ils sont plus de 7 000 totalement abandonnés. Réputés porter malheur, ils sont appelés « enfants sorciers » par la population qui les fuit et les persécute.

· France :on estime aujourd’hui à 40 000 le nombre d’enfants livrés à eux-mêmes. Chiffre en nette augmentation provoqué par les flux migratoires venant des pays de l’est et notamment des minorités Tziganes Roumaines. Il n’est plus rare aujourd’hui (bien que cela soit interdit par la législation française) de voir de très jeunes enfants proposer leurs services à certains carrefours de nos grandes villes : pour le nettoyage des pares brises des voitures ou bien encore mendier dans les rues ou le métro.

· États Unis :1 850 000 enfants sont portés disparus chaque année. La majorité d’entre sont des fugueurs. 10 à 20 000 de ces enfants ne sont jamais retrouvés et deviennent, pour la plupart, des enfants des rues. A Chicago par exemple ils sont 4 à 5 000 sans abri.

· Roumanie :à Bucarest ils seraient entre 3 et 5 000 à errer dans les rues, se terrant la nuit comme des taupes, dans tous les recoins possibles.

Si vous avez lu jusqu'au bout, allez vous détendre ici : http://www.e-monsite.com/forget/rubrique-1096520.html

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021