Vénézuela

Caracas et la violence ...

Opération de police en 2012 dans le quartier de Petare, un des plus chauds de Caracas.Depuis dix ans, un classement des 50 villes les plus violentes du monde est régulièrement cité par la presse mondiale. La nouvelle liste, révélée lundi à Mexico, classe Caracas en tête, avec 3 946 homicides en 2015, soit 118 pour 100 000 habitants. Des dizaines de médias, de la BBC au quotidien espagnol El País, ont repris en bonne place le classement du CCSPJP (Conseil citoyen pour la sécurité publique et la justice pénale), décrit comme un «organisme indépendant» ou «ONG». Le CCSPJP est-il pour autant une source fiable ? Pour le prouver, le conseil détaille sa méthodologie sur son site. On y apprend que les sources officielles sont privilégiées (police, autorités sanitaires, municipalités, ministères), et quand les chiffres relèvent du secret d’Etat, comme au Venezuela, un décompte est établi d’après les informations de la presse locale. Un pis-aller peu satisfaisant...

 

Chavez, les USA, et le peuple vénézuélien

Le documentaire Chávez, le film ou Coup d'État contre Chavez (Chavez: Inside the Coup ou The Revolution Will Not Be Televised), réalisé par Kim Bartley et Donnacha O'Briain, a été tourné alors que les deux réalisatrices préparaient un documentaire sur le président Hugo Chávez au Venezuela. Elles se trouvaient à l'intérieur du palais présidentiel quand fut déclenché, le 11 avril 2002, le coup d'État conduit par les propriétaires des chaînes privées, les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi qu'une poignée de dirigeants militaires avec le soutien, entre autres, des États-Unis, de l'Espagne, de la Colombie et du Salvador. Le film présente la chronologie du putsch et la mobilisation des millions de Vénézuéliens qui entraîna le retour au pouvoir d'Hugo Chávez 48 h après le début du coup, grâce à la garde présidentielle.

Voir le film (sous-titrage en français)...