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Gaz à part & 40 millions pour les voleurs !

 

Chapitre 1 : Un scandale à 400 millions d’euros.

                     Chronique à l’attention des passagers du vent au changement, et au passage pour les curieux lecteurs, qui seraient un peu éloignés de notre petit pays de Bretagne, au bout du bout,  ici Pen ar Bead, La fin de la terre, le lieu nommément évocateur par ces temps troublants. Tout au moins, un bout du bout du monde et de l’actualité, d’actualité abracadabrante et  du grotesque cycle en cata qui vient.                                   

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Vidéo jointe : M. Le Maire de Guipavas, du refus du dialogue et du mépris


GASPARE à Guipavas: Le demi mandat & les... par Squapad

 La légendaire centrale baladeuse de l’aire de Brest (CCCG), et le rebondissement à nous rendre la coutume du conte et  du coup de théâtre au programme du fumeux Triskel breton de Jean Yves Le Drian. Que dira-t-il le Président pour sa défense, si pour peut  il se Ministre de la Défense justement. Le concepteur médiatique de ce pacte électrique,  élaboré par les services de communication de la Région Bretagne,  avec pour mission principale de noyer le pigeon breton dans le noir absolu, la discrétion et les rumeurs, à faire tourner bourrique toute opposition. Le fin stratège du PS, occupé à s’entrainer pour son future métier, à des fins de mettre en œuvre les directives de l’État, son patron le vrai, avec l’aide du bras armé en administration, de commission, la CRE et le Ministère des Finances et de l’Industrie. Un plan de développement des politiques suivantes et qui comportent trois principaux chapitres :

Le point un, le plus palpitant et attirant, le développement des ENR, notamment les énergies marines. Calendrier électoral aidant, le coup d’accélérateur récent à attirer l’électeur n’est pas anodin à gagner des points, et  les travaux vont bon train. Hydrolienne en court d’essai non loin de Bréhat et un projet dans le goulet aux courants marins puissants par là bas à Ouessant- ainsi que les parcs Éolien marins de la baie de Saint Brieuc et Saint Nazaire. Continuons...et bon vent

Un second volet, dont celui de la maitrise : l’anticipation de la diminution de l’augmentation de la consommation d’énergie, non sans rire (Cf ; les courbes évolutions jointes en annexes du pacte électrique), des équations négatives et  économiques, la croissance durable et la théologie comique. Un chapitre qui pouvait mieux faire, notamment en réorientant les budgets qui sont alloués au dernier volet, le numéro trois de ce grand numéro de communication, et suivant le sommaire qui suit...


GASPARE à Guipavas: Le demi mandat & les... par Squapad

                                  Et comme toute logique étatique, le résultat de l’appel d’offre qui a donné  l’avantage à Direct Énergie, conscient des oppositions, l’industriel n’a pas tardé a entamé son programme, et tout dernièrement par la diffusion de sa propagande,  de la publicité en conte de fées, du réchauffé. De plus l’industriel se permet l’excès de langage à l’attention des opposants à ce projet, c’est écrit sur cette plaquette de papier glacé, les posters et tous diffusés par millier d’exemplaires, imprimés de logos ou de placards contestataires imaginaires «  Non à tout » et « Oui à rien », la bougie en variante écrits par les services de communication Direct Energie , "exemplaire" disent-ils, avec l’appui du porte étendard et Maire de la municipalité léonarde intérieure, un fervent partisan de cette usine à gaz. Accusateur et sans les nommer ouvertement, quelle audace ! Direct Énergie sait très bien que de telles affirmations sont diffamantes et attaquables en justice.

Silence radio des écolos, (au 30.4.12) ou la bonne stratégie de l’ignorance, la forme du mépris à qui le mérite, la contre attaque silencieuse dans le respect serein, l’exemple juste de ce que doit être un débat républicain ?

Pour autant, le collectif Gaspare, et les opposants plus largement,  gagneront-t-ils des nouveaux adhérents ? Certains s’inquiètent, car  les élus compétents se font attendre, à rejoindre le bon rang, ils ne devraient plus refuser pourtant de les rencontrer. Ce débat mérite mieux que cela,  les enjeux argumentés et défendus par les opposants sont bien plus proches de leurs intérêts, que d’un groupe capitalistique, dont à l’évidence courtoise,  il commence très mal sa campagne à gaz.

Car, ce que ne savent pas les lecteurs de la PQR, tant les rédactions de ces quotidiens locaux et régionaux sont associées à cette aventure gazière. Direct Énergie, l’artifice national, n’est en rien le patron de cette opération, c’est bien le groupe industriel allemand Siemens, DE dans ce montage de ce objectif électrique, n’étant que le prête nom à faire apparaitre pour les non initiés , un projet qui serait de nature et de fabrication à la franco française. Un troisième tri-pole, le point Gaz de la gazinière à M. le Maire de Briec, lui qui fut un temps le candidat pour recevoir cette CCCG de 450MW, et la prime, le perdant et ancien gauchiste, ce depuis le résultat de ce concourt d’état , pour cette usine implantée sur le papier à Landivisiau.

Le 3 du Triskell pompeusement intitulé « sécurisation de l’approvisionnement de l’énergie électrique », les promoteurs de ce projet en considérant comme crédible cette sécurisation ainsi reliée et alimentée depuis le fin fond de la Sibérie ou du Nigéria, mais encore du Qatar, devraient se rafraichir des dernières nouvelles venant de ces petits coins de paradis. Du gaz pour la sécurité électrique, le titre premier de ce pacte breton, et pourtant. Une bien triste vision énergétique à la française, le centre un point c’est tout, et dès lors qu’il s’agisse d’énergie, le dominant jacobin revient au gallo, l’électro nucléaire n’est jamais bien loin.

Ça gaze plus du coté du gaz

L’électrochoc du prix du gaz à de la ruade en échos du coté de Landivisiau ! En effet, ce 25 avril dernier, la rentabilité économique de ces machines, du type de celle qui est envisagée au pays du galop à Landivisiau, a été dénoncée dans  le très sérieux quotidien économique « Les Echos ». Un article publié dans la rubrique  « Énergie-Industrie »,  le quasi réquisitoire libéral de ces centrales, la perte de 200 millions d’euros, l’argent sonnant, et  peut être les premiers échos qui sonnent  le glas sur gaz pour la centrale de Pont-sur-Sambre dans le Nord.

[..//.. D'ailleurs et à propos, dans leurs prospectus n'est pas de "Point de Cendres"  , dont il sagit ? ...//... heu :0)]

Le plus étonnant encore venant de ce quotidien loin des éditos écolos, c’est que ce cas n’est pas unique, et de nombreuses unités de ce type sont mises en cause dans plusieurs pays d’Europe. Il semble bien, et cette fois selon le banquier UBS et de ses confrères économistes de la City (ils s’y connaissent en rentabilité, et pour cause) ; que la mise sous surveillance économique de ce concept électro-gagnant est la clause de prudence, le risque inattendu de freiner l’entrain caché des promoteurs du projet finistérien. Comme le dit si bien un ami :

 « Les partisans d'une centrale GAZ vont devoir redoubler d'arguments ! »

 D’autant plus que le Télégramme de Brest du 28 avril 2012,  a relayé cette information sous la plume de Didier Déniel, qui en a largement repris les divers aspects et ouvert la parole aux opposants à ce projet , notamment les membres du collectif Gaspare. Mais aussi à M. Xavier Caïtucoli, Pdg de Direct Énergie, l’industriel retenu pour ce projet de Landivisiau.  Néanmoins, l’article, et c’est bien la première fois, n’a pas été libre d’accès (à ce jour de l’écrit de ce texte) et joint dans la rubrique du journal net du quotidien. Ce qui pourtant et depuis plusieurs mois déjà, était d’usage à tous, le minimum pour ce sujet. Faudra payer pour cette info, c’est ainsi ce qu’en a décidé M. Coudurier, le rédacteur en chef du quotidien !   

 Extrait :

 ...//...

Une rémunération à la capacité

Pour Christian Guyonvac’h, qui est aussi membre du collectif d’opposants à la centrale Gaspare, seule une tarification à un prix « démentiel » permettrait à Direct Énergie, propriétaire du site, de s’en sortir. Contacté hier, Xavier Caïtucoli, P-dg de Direct Energie, a expliqué qu’il n’était pas inquiet « même si des incertitudes planent sur les premières années de fonctionnement. Le contrat signé à Pont-sur-Pambre était défavorable.

D’ores et déjà, Direct Énergie a obtenu le versement d’un montant annuel fixe de 40 M annuels versés par le Service public de l’énergie qui viendrait en sus de la facturation de l’énergie produite.

Xavier Caïtucoli annonce, aussi, que la centrale de Landivisiau est prévue pour fonctionner 4.000 heures par an (*), soit 166 journées pleines. On est bien loin de la feuille de route du pacte électrique breton qui prévoyait une unité d’appoint fonctionnant quelques jours par an pour écrêter les pics de consommation.

Dominique Ramard, conseiller régional chargé du dossier, en convient. « Le potentiel de la centrale nous permettra de réguler la tension sur toute la région, d’apporter un appoint quand les énergies renouvelables ne produiront pas. Mais elle nous permettra aussi d’envisager sereinement une augmentation de la consommation. C’est un outil de transition énergétique ». Reste qu’il aurait été préférable d’annoncer la couleur tout de suite.

Didier Déniel

 * Le seuil de rentabilité d’un tel outil est fixé à 5.000 heures annuelles par l’Agence internationale de l’énergie.

                                         La sémantique ça évolue, tout comme le court de bourse du géant  Gdf Suez (Dont l’État français est actionnaire à environ 35% des parts), qui gagnera a vendre son gaz, ou encore des couts de l’énergie et des éventuels profits qui en découlent pour les fournisseurs et de gaz, ou autre producteurs d’électricité. Les profits financiers depuis  la maitrise de l’augmentation de la consommation, du délire à devoir découvrir et lire ceci : « Mais elle nous permettra aussi d’envisager sereinement une augmentation de la consommation. C’est un outil de transition énergétique ». Une étonnante transition de l’utilisation des impositions fiscales et la continuité croissante de ne rien vouloir changer ! 40 millions d’euros versés tous les ans !

40 millions d’euros pour la fable « black out » !

                                                           Black Out ! Le terrorisme par le mot, pour un cas technique extrêmement spécifique et rare, le défaut majeur de leur concept imaginé et construit par ceux qui ont levé mille lignes THT et concentré la concentration des productions. Au passage, il est utile de rappeler que la dernière grande panne,  classée de black out date de 1987, l’hiver rigoureux avait gelé la Loire, ce qui provoqua l’arrêt d’urgence du refroidissement via  le fleuve, et l’obligation d’alimenter à pleine puissance la priorité des systèmes de ventilation forcés des centrales nucléaires (celles de Cordemais  alimentées au charbon également) d’où l’obligation du délestage de toute la région grand Ouest et Bretagne.  (la consommation à l’époque n’était pas la responsable, mais c’est bien le principe industriel centralisateur, le gigantisme des installations, augmentent d’autant les pénalités ou privés d’énergie en cas d’accident !). De rappeler l’autre revers de la course à la « compétition » dans un tel secteur,  grand vent et panne la plus récente en  défaut de livraison d'électricité  qui c'est produite lors du passage de la tempête « Joakim »,  cet hiver dernier. Jusqu’à 600 000 foyers privés d’électricité, et certains pendant plus d'une semaine. Un évènement peu médiatisé, le cargo sur la plage du Morbihan avait quelque peu caché le principal défaut des infrastructures de distribution de l'électricité ici en Bretagne. L’illustration des privatisations de tous services, l’externalisation. Une situation qui perdure depuis, se dégrade les réseaux MT, et BT (moyenne et basse tension) mal entretenues ou à jusdte le minimum, malgré les signaux d’alerte des syndicalistes de la CGT qui l’ont mainte fois rappelé. Le profit et l’externalisation du service publique, de la compétition permanente, l’énergie foldingue de la politique du stade de foot ou des JO à nous mettre tous KO !

Privatisation des subventions !

DE & Siemens investissent, nous dit on,  400 millions d'euros sur ce chantier,  et en conséquence de quoi, l'État et sous prétexte de contrer des black out futuristes imaginaires, vont être rémunérés par nos contributions fiscales de pas moins de  40 millions d'euros tous les ans. La réalité est toute simple, ce sont bien les contribuables qui paient la centrale sur un délai de dix ans, un engin qui va produire de l'électricité lors des périodes de fortes demandes  avec un Kw électrique qui sera alors injecté sur les réseaux, quand il sera au plus haut de son prix, ce que le consommateur contribuable paiera de nouveau ! Les factures qui seront pondérées d'un exercice à l'autre, de façon à les flouter, ainsi le ni vu ni connu !  Et à nous les cocus , 40 millions d’électro-gazés !

Inutile de chercher trop loin, pour retrouver la piste de la dette publique, ici  il en a une petite portion de pas moins de 400 millions d'euros !  A force de communiquer du n'importe quoi, de gouverner de cette façon en brillant l’ignorance et le déni ; faut pas s'étonner de la défiance qui s’est installée à tous les niveaux et strates de notre société. Pour finir, et comme cet écrivain fait désormais consensus et plus même d’adhésion, j'aimerai rappeler ce qu'écrivait Albert Camus : ...

« Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, instaure ou prépare le fascisme » .....

Hors sujet, me direz-vous ?

Sauf à admettre que cette communication affligeante des donneurs d'ordre, des décisions qui en découlent  pour la gestion stratégique de l’énergie, ne serait plus de la prérogative ; et de ce que devrait être la politique publique énergétique en démocratie.


En mai 2013, Financo siégera à Guipavas  Économie mercredi 23 mai 2012 (Ouest France)

(Photo Pj) De gauche à droite : Alain Queffelec, maire de Guipavas, François Cuillandre, président de Brest métropole océane et Jean-Pierre Denis, président du Crédit mutuel Arkea.

Les travaux du futur siège de Financo ont démarré à Guipavas (Finistère). La première pierre a été posée ce mercredi matin. Installée pour l’heure sur le port de commerce de Brest, la filiale du Crédit mutuel investira ses nouveaux locaux en mai 2013. Les 300 salariés de la société de crédit rejoindront alors la commune de l’agglomération brestoise. Ce nouveau siège s’étalera sur 8 000 m2, sur un terrain de deux hectares installé dans la zone d’activité de Prat-Pip, à proximité immédiate de l’aéroport Brest-Bretagne.

Créée en 1986, Financo est une société de crédit à la consommation qui opère au plan national. Elle apporte des solutions de financement aux consommateurs, compte 520 000 clients, près de 4 000 partenaires ou distributeurs, une quinzaine d’agences commerciales en France et 1,9 milliard d’euros d’encours.

Surendettement et mandat des élus ... !

Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/patrig-k/290412/gaz-part-40-millions-pour-les-voleurs

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021