Un enfant tué par qui ?

 

La version "officielle" sur la mort de Hamza :

Hamza al-Khatib, un enfant battu à mort, devient l’emblème de la révolution

Hamza al-Khatib, un enfant battu à mort, devient l’emblème de la révolution

Arrêté le 29 avril dernier par les autorités syriennes, Hamza al-Khatib a été rendu mort à ses parents près d’un mois plus tard. Ils ont reçu le 27 mai son corps sans vie, tuméfié et mutilé en s’engageant par écrit à l’enterrer immédiatement.

Malgré cela, une vidéo montrant en détail le corps supplicié du jeune garçon de 13 ans a été postée sur YouTube avant qu’il ne soit inhumé.

Des activistes syriens racontent sur la page Facebook Syrian Revolution 2011 que le jeune Hamza, qui a disparu en marge des manifestations à Deraa, épicentre de la contestation syrienne, a été soumis à d’atroces tortures. La vidéo postée sur YouTube montre toutes les blessures infligées à son corps d’enfant - son visage est tuméfié. Son corps est couvert de brûlures de cigarettes et d’impacts de balles.

"Il y a plusieurs impacts de balles sur son corps, utilisées pour le torturer et non pour le tuer", ont écrit les administrateurs de la page Facebook. "Des signes évidents montrent qu’il a subit de graves sévices, on peut voir des marques laissées par des mains, des bâtons, et des chaussures. Ses parties génitales ont également été mutilées."

Source : http://www.france24.com/fr/20110530-hamza-al-khatib-13-syrie-revolution-police-assad-enfant-torture

 


L’histoire réelle de la mort de Hamza al-Khatib

 

31 Mai 2011

Damas / La télévision syrienne a diffusé aujourd’hui les circonstances véridiques de la mort du martyr Hamza al-Khatib, dont les photos ont envahi ces derniers jours les chaînes satellitaires et les sites internet mais de la manière qui satisfait les mauvaises intentions de ces médias.

Le rapport de la télévision syrienne met à nu le mensonge des histoires véhiculées par ces médias qui ont ulcéré la famille du martyr.

"Le 29 avril dernier à la fin de la prière de vendredi, les gens, poussés par des appels provocateurs au djihad, ont commencé à se masser dans plusieurs villages de la banlieue de Daraa. Cette foule a été exploitée par des groupes terroristes ayant pour dessein d’attenter à la fois à des membres de forces de sécurité et à des citoyens", a révélé le rapport.

"La foule, ajoute le rapport, s’est dirigée vers les habitats militaires dans la ville de Saidaa où le citoyen Hamza al-Khatib est tombé martyr, au moment où des hommes armés lançaient des balles dont le chef des gardes des habitats a été la victime".

Le rapport cite également les dires du juge Samer Abbas, chargé de poursuivre cette question. Ce dernier affirme : "On nous a informé tard vendredi le 29 avril 2011 qu’il y avait une dépouille d’un jeune anonyme à l’hôpital. Tout de suite, nous y sommes allés en compagnie du médecin légiste; nous avons pris les mesures nécessaires et décidé de livrer la dépouille du mort à sa famille une fois identifié".

"Le 21 mai 2011, la dépouille a été livrée à travers l’hôpital national de Daraa; il s’agissait du jeune Hamza Ali al-Khatib", a dit M. Abbas, ajoutant que l’enfant a été mort par des tires sans aucune trace de torture.

De son côté, le médecin légiste Akrame al-Chaar a déclaré à la télévision syrienne que la dépouille a été retrouvée le soir du 29 avril 2011 et que les autorités compétentes en avaient été informées. "Trois plaies par arme à feu ont été constatées", a dit le docteur al-Chaar, affirmant que ces tires ont été la véritable cause de la mort.

"La dépouille a été livrée le 21 mai 2011", a-t-il poursuivi, indiquant que la période entre la découverte et la remise de la dépouille a été due à la non identification du mort et que des photos ont été prises au moment de l’arrivée de la dépouille.

Il a dans ce contexte réfuté les informations et les images diffusées par des médias étrangers sur les circonstances de la mort de Hamza al-Khatib. "Le médecin légiste est capable de diagnostiquer les blessures formées pendant la vie et celles après la mort", a dit le docteur al-Chaar.

Par ailleurs, Abdel Aziz al-Khatib, l’un des participants à l’attaque contre les habitats de Saidaa a raconté l’histoire en détail.

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"Le vendredi 29 avril 2011, je suis allé en compagnie de Hamza al-Khatib, Mohammad Soeidane et Abdel Majid al-Khatib vers le point de rencontre fixé. Dès que les autres manifestants, dont des hommes armés, sont arrivés, venant de plusieurs régions telles que al-Mseifra et Bosra, nous nous sommes tous dirigés à pied vers les habitats militaires de Saidaa", a dit al-Khatib.

"Arrivés aux habitats, des manifestants ont commencé à tirer en direction des maisons; un soldat a été blessé. Plus tard, une rafale de balles a été lancée, ce qui a causé la blessure de quelques personnes et la fuite des autres", a-t-il dit.

"Hamza al-Khatib a été parmi les blessés, il est tombé par terre et je ne sais pas ce qui s’est passé après parce que j’ai pris la fuite avec Abdel Majid al-Khatib et Mohammad Soeidane", a avoué al-Khatib.

La famille de Hamza al-Khatib a été reçue aujourd’hui par le président Bachar al-Assad qui lui a présenté ses vives condoléances.

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A l’issue de cette rencontre, le père de Hamza a qualifié, dans une déclaration à la télévision syrienne, le président al-Assad de "bon et aimable".

"Le président al-Assad a considéré Hamza comme son propre fils", a-t-il souligné, indiquant que le président a promis de faire très prochainement des réformes en faveur des citoyens.

"La dépouille du martyr Hamza nous a été livrée par l’hôpital national de Daraa selon les normes", a dit pour sa part l’oncle de Hamza.

Source : http://www.sana.sy/fra/338/2011/05/31/350068.htm

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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